jeudi 4 août 2011

Laetitia, 58 ans

Passionnée et passionnante, Laetitia a raconté ses histoires d'amour avec force et intensité ... Quand nous avons regardé l'heure, il était bien tard ...


Vilain

Je pense à un monsieur Vilain que j'ai connu ...
J'ai fait un stage chez monsieur Vilain qui était psychologue pour une formation sur la méthode Tomatis (méthode basée sur les sons).
Je suis une miraculée de cette méthode et j'avais donc décidé de suivre une formation.
J'avais une vingtaine d'années, j'étais à l'unif.
Monsieur Vilain était fort bourgeois dans sa mentalité, je n'étais pas du tout dans les normes, j'étais marginale, je m'habillais n'importe comment, je n'ai pas eu une éducation bourgeoise du tout, je suis fille de militants communistes, mon père est né dans un kibboutz, je n'ai pas du tout intégré les normes à l'époque.
J'avais un comportement pas dans 'la norme' dans ma manière de m'habiller ou même de me déchausser, je trouvais cela bien d'être pieds nus ...
Apparemment, j'ai choqué des gens y compris ce monsieur et il m'a demandé d'arrêter mon stage chez lui.
J'ai été choquée car j'avais l'impression de faire du bon boulot, d'ailleurs, il en était aussi convaincu mais je n'étais pas dans les normes ...

En amour, j'ai l'impression de ne pas être dans les normes et cela me pose problèmes ...
Je rêve toujours du grand amour ...
Jusqu'ici il n'est pas là, j'ai beaucoup de grands amours, je suis une passionnée, donc quand je tombe amoureuse, je tombe amoureuse passionnément et je tombe vite amoureuse car j'aime les gens.
A chaque fois, je me dis 'voilà l'histoire d'amour parfaite' et puis, cela retombe à plat parce qu'il y a des trucs liés aux 'normes' comme les rôles féminin-masculin, je ne suis pas du tout une bonne ménagère, je n'ai pas intégré que ce soit à la femme à s'occuper de la nourriture, ...
Donc, quand je suis avec un homme, je n'ai pas intégré que ce soit moi qui cuisine ou fasse le ménage, ...
Chaque fois, cela pose un problème; maintenant, un homme est -ou prétend être- amoureux de moi et j'ai vite été agacée par de petites remarques, il semble trouver évident qu'en tant que femme, je doive assurer ça, ça et ça.
Au lieu de dire 'Tiens, cela me dérange que ce soit comme ça et cela te dérange si je fais ça ?', il me dit 'Tu as vu ? Il faut .... !'
Je suis sûre qu'il est gentil et attentionné, je ne lui ai pas encore dit que ses remarques m'agaçaient ...
Mais après, je vais lui en parler et voir comment il va réagir ... Mais cela m'a refroidi, je ne ressens plus rien ...
Je suis peut-être un peu trop extrémiste, ... Mon dernier compagnon remonte à 7 ans et depuis, je vis seule!

Je suis seule, j'ai eu deux tentatives qui n'ont pas abouti.
J'ai été longtemps seule et même avec mes compagnons, j'ai vécu très seule.
J'ai trois enfants avec deux papas.
Le premier c'était un Dom Juan, j'étais confiante, je n'arrive pas à concevoir que l'on puisse en toute confiance dire une parole qui est le contraire de la vérité ...
Avec l'autre, la communication était impossible, par exemple, il n'a pas encore vu sa deuxième petite-fille qui a trois mois, ni sa fille quand elle était enceinte ...
Je croyais qu'avec sa fille, il serait autrement, non, il est vraiment comme ça ...
Il n'était pas un Dom Juan, il était le contraire de l'autre mais il n'était pas vraiment avec moi, nous vivions ensemble mais il dormait dans sa chambre, il ne pouvait pas dormir avec moi.
J'ai été terriblement seule, il y a eu des périodes où j'en ai terriblement souffert.
Mais quand tu es seule, tu te construis ton mode de vie, tes habitudes, ...
Je me rappelle d'un roman que j'ai lu il y a longtemps, cela se passait durant la Seconde Guerre mondiale, les hommes étaient partis à la guerre, les femmes restaient seules et une femme raconte que pendant cette période, beaucoup de femmes avaient un amant, pas elle et quand les maris sont revenus, elles ont quitté leur amant et leur mari a repris leur place dans leur lit et dans leur quotidien, il n'y eut aucun problème.
Alors que celle qui avait été fidèle, n'arrivait plus à vivre avec son mari ...
Quelque part, je vis la même chose, je n'ai pas été soutenue financièrement, matériellement par les hommes, donc, j'ai tout porté; parfois, c'est lourd et j'aimerais que l'on m'aide un peu, mais je n'ai pas besoin d'un homme, j'aimerais vivre le grand amour avec un compagnon et terminer mes jours avec lui.
En même temps, je me dis que cela ne va pas être facile de l'intégrer dans ma vie.
A la limite, si cela arrive, je devrais quitter ma maison et aller habiter ailleurs, ce serait couper les ronronnements dans ma maison.

Définition du 'grand amour' ?

La dernière fois que cela m'est arrivé, j'étais passionnément amoureuse surtout d'un regard ...
Je l'ai vu, j'ai eu des intuitions ... Mais je n'ai pas voulu voir les intuitions gênantes, je n'ai voulu voir que les belles, et les belles étaient très belles, cela s'est avéré ...
Quand je l'ai vu -c'était un Egyptien- j'ai eu l'intuition 'Un soufi en chemin'.
Le soufisme m'attire beaucoup ... Le fait que j'ai eu ce flash a joué bien sûr.
Par un ensemble de circonstances, on a fait connaissance et plus tard, j'ai compris dans la conversation qu'effectivement, il avait entamé un chemin soufi et qu'il l'avait mis un peu entre parenthèse.
J'ai une pratique spirituelle ...
Mais je trouve cela très proche du soufisme sur certains plans même si les formes sont différentes.
Comme je trouve important, dans la communion avec un grand amour, la dimension spirituelle, je me disais que là où nous pouvions nous rejoindre, c'était dans le soufisme.
Un jour que nous passions un week-end relax à la campagne, je me suis dit que j'allais lui parler de cette dimension et de chemin que nous pouvions faire ensemble.
Au moment où j'ai pris ma respiration pour lui parler, c'est lui qui a parlé et qui m'a proposé de pratiquer le soufisme avec lui.
Et je lui ai dit que j'allais, à la seconde même, lui proposer la même chose ...
Je ne sais pas s'il m'a cru.

Pour moi, il y avait tous les ingrédients du grand amour mais il y avait aussi tous les ingrédients du contraire ...
Cela n'a pas tenu; le pire est que cela n'a pas marché avec mes enfants, un moment, nous avons voulu vivre ensemble, il s'est révélé d'un égocentrisme terrible avec un sentiment d'être tout le temps victime.
Puis, il faisait des crises de jalousie, il gueulait.
J'étais fort triste car j'avais eu l'impression de toucher le sommet en amour.
Nous avons vécu des choses dures; financièrement, j'ai été dépouillée par lui, je ne dis pas qu'il l'a fait exprès, je n'en sais rien mais de fait, c'est comme ça ...
J'ai 1001 raisons de lui en vouloir mais il n'y a rien à faire, il y a des moments où je repense à son regard, à des moments romantiques avec lui, il me laissait par exemple une petite fleur sur mon casque de moto, ... Il avait ce côté romantique qui m'a séduite.
De temps en temps, j'ai de la nostalgie liée à ses petites attentions, ...
Par ailleurs, il y a eu tout le reste.
A cette époque, j'ai eu un cancer du sein, je suis sûre qu'il était lié à l'écartellement entre mes enfants et lui.
Depuis, la relation avec mes grands enfants est devenue très 'limite', nous avons peut-être eu une relation trop fusionnelle parce que les pères n'étaient pas très présents.
Avoir des enfants ce n'était pas n'importe quoi pour moi, j'y ai investi beaucoup, c'était important.
Quand cette homme a débarqué dans ma vie, il était vraiment présent, égocentrique, ...
J'avais été toujours fort présente pour mes enfants et puis tout à coup, maman est moins présente, ...
Depuis, la relation a été abîmée avec mes deux grands enfants.
La petite a réagi différemment, elle m'a beaucoup plus reconnue, encore maintenant, nous avons un lien très fort, elle est maman aujourd'hui, elle sait bien qu'on ne peut pas ne pas faire d'erreurs ...
Mon fils, quelque part je vois que je lui ai transmis beaucoup de la lignée familiale, je suis hyperfière de lui.
Avec ma première fille, c'est plus problématique ...
Je souffre beaucoup de leurs reproches, critiques, ... En mon âme et conscience, j'ai fait tout ce que je croyais bon pour eux, bien sûr j'ai fait des erreurs, assumer au quotidien trois enfants toute seule n'était pas facile.

Dynamisme

Je suis balancée entre le dynamisme et l'apathie ...
A la fois, je suis dynamique, je fais beaucoup de choses, je suis passionnée et en même temps, je me trouve pour le moment apathique.
En amour, je rêve d'un amoureux mais je ne fais rien pour ...
J'attends qu'il vienne frapper à ma porte et qu'il soit juste bien comme je veux.
Je devrais être plus tolérante, avec mon amoureux potentiel, je devrais lui dire ce qui m'a agacé et ce qui m'a refroidi pour au moins, lui offrir la possibilité de dire 'Ah bon d'accord'.

C'est rare les Belges dans ma vie amoureuse ...
Maintenant, il y a une raison liée à mes rondeurs, les gens du sud les aiment bien.
Même dans ma jeunesse, les gens du sud s'intéressaient plus à moi et moi-même, j'ai toujours été plus attirée par eux.
Mon père et mon grand-père étaient tous les deux 'plus juifs que ça, tu meurs' ... Certainement ça joue ...
Pour le reste, il y a toujours un petit intérêt pour l'exotisme.
Un intérêt que j'ai beaucoup exploré, j'ai été beaucoup en contact avec d'autres cultures, le papa de mes deux premiers enfants était asiatique et l'autre était africain.
En même temps, j'ai travaillé dans un centre social et culturel africain pendant quelques années, j'ai fait aussi une licence spéciale en coopération et développement, orientation Afrique parce que je ne pouvais pas me permettre un voyage et que j'avais envie de connaître ce monde, alors que je travaillais en milieu africain.
Par ailleurs, j'ai suivi un enseignement spirituel africain.
Dans le centre dans lequel je travaillais, certains m'appelaient l'Africaine blanche.
Pour l'amour, je devrais être plus dynamique car les princes charmants viennent rarement frapper à la porte !
Il y a quelque chose pour l'instant qui me freine, je revois depuis un petit temps un homme qui a été un amant.
C'était un homme marié polygame, je ne voulais pas une relation comme ça mais il y avait quelque chose de très fort.
Je l'ai revu il y a quelques mois, depuis, on se voit de temps en temps. Entre temps, il a divorcé mais il a une amie et il a décidé d'être monogame.
Je me suis dit que j'arrivais trop tard ... Il a quelque chose, c'est quelqu'un qui a les yeux brillants, il a une flamme de vie que je vois rarement, il vit intensément, je suis amoureuse de cette flamme spirituelle, il a aussi quelque chose dans le contact. J'ai l'impression qu'avec lui, je pourrais vivre quelque chose ...
Quand je vois mon amoureux potentiel, il a moins la petite flamme.
Je voudrais une complicité tendre avec une passion qui se développe dans cette complicité tendre.
Avec cet homme, je peux l'avoir, il a une grande ouverture d'esprit et il n'est pas coincé dans des modèles de rôles traditionnels.
Il était médecin dans son pays et arrivé en Belgique, il aurait dû faire quelques années pour avoir son équivalence, ce qui était important à l'époque pour lui, c'était de faire de la politique, il a fait plutôt une licence spéciale en développement et il est devenu taximan.

Nénuphar

Les grenouilles ...
Le prince charmant ...
Et cela me fait penser à un livre acheté pour ma petite-fille qui s'appelle 'Nénette, la grenouille verte'.
Ma petite-fille a beaucoup aimé ce livre, ce sont des moments de complicité.
Petite, je n'avais pas du tout d'aspiration à l'amour homme-femme, je n'étais pas du tout attirée par ça, absolument pas.
J'étais plutôt dans le rejet.
Entre mes parents, il y avait beaucoup de tension; quand j'avais trois ans, je croyais que mes parents allaient divorcer, je ne m'entendais pas avec ma mère et je lui disais que s'ils divorçaient, j'irais vivre avec mon père.
Ma mère me renvoyait toujours des images négatives tandis que mon père me donnait de l'attention.
L'idée du couple ne me disait pas grand chose.

Quand j'étais gosse, j'étais la petite gamine rejetée de tous, on me tapait dessus à l'école, c'était l'horreur; au mouvement de jeunesse, j'étais toujours la laissée pour compte.
J'étais hypertimide, j'étais rousse, ce n'était pas facile d'être rousse.
Quand je suis née et que l'on a dit à la soeur de ma grand-mère que j'étais rousse, elle a dit "Ne dis pas ça de cet enfant". On pouvait dire 'blonde vénitienne' ou 'auburn', pas "rousse".
Pour moi, l'école était un cauchemar, j'étais terriblement solitaire, on me frappait; la plupart du temps, je restais dans mon petit coin et je n'avais aucun rapport avec les autres.
Un moment, un petit garçon était plus gentil avec moi.
Au mouvement de jeunesse, il y avait une fille avec qui j'avais un contact.
Comme en plus, j'avais une psychomotricité abominable, j'étais toujours la dernière à être choisie pour les jeux, ... Personne ne voulait de moi.

Le réel tournant dans ma vie s'est passé avec la cure Tomatis, je suis une vraie miraculée de cette thérapie que j'ai faite entre mes 17 et 18 ans.
A ce moment, je me sentais au bout du rouleau : depuis l'âge de trois ans, je ressentais des sentiments d'irréalité, je ne me sentais pas dans le même univers que les autres.
Je parlais beaucoup avec ma famille, mais toujours sur un plan intellectuel jamais émotionnel.
Par exemple, un jour que je m'étais fait taper dessus à l'école, je suis revenue en pleurant; ma mère m'a demandé si je m'étais défendue, j'ai dit "non" et elle m'a dit que la prochaine fois je devais me défendre.
L'idée de faire mal à quelqu'un même s'il m'avait fait mal, je ne pouvais pas.
J'étais très maigre et avec une très mauvaise psychomotricité et puis, je me sentais toujours différente des autres, pas bien, ...
Je suis revenue une autre fois en pleurs après avoir été frappée à l'école sans avoir pu me défendre et ma mère m'a engueulée parce que je ne m'étais pas défendue.
Après, je n'ai plus jamais rien dit; se faire taper puis, en plus, se faire engueuler à la maison, ce n'est pas la peine.
Il y a une dizaine d'années, ma mère parlant de mon enfance, m'a dit 'Tu vois, quand je t'ai engueulée parce que tu n'étais pas défendue, après c'était terminé !'.
Et je lui répondu que non, on avait continué à me taper dessus mais que je ne lui en avais plus parlé !
Elle est tombée des nues, elle était persuadée d'avoir posé le bon acte pédagogique en m'engueulant !
J'étais dans un état très étrange et chaque fois que j'essayais d'en parler à un médecin, ..., on ne me comprenait pas. Un médecin m'avait même donné quelque chose pour la digestion, un autre, des somnifères...
Je me suis retrouvée à 17 ans -l'année où mes parents se sont séparés- chez leurs amis en vacances.
J'étais à un banquet à côté d'un homme et toute timide que j'étais, il m'a parlé -et m'a fait parler- et m'a dit qu'il y avait sans doute un déchirement entre mes parents et puis, il a commencé à me décrire comment je me sentais.
Il avait été formé par Tomatis après avoir été son patient : il avait été sourd-muet jusqu'à l'âge de 20 ans et était devenu fort bavard et très bien entendant.
Il m'a parlé de Tomatis et m'a dit qu'il y avait quelqu'un en Belgique qui était formé ...
Grâce à cette méthode, je me suis sentie dans la réalité, je n'avais plus de nuages autour de moi, je me suis surprise à parler spontanément alors qu'avant j'avais comme un noeud dans la gorge !
Cela ne veut pas dire que cela a résolu tous mes problèmes mais ça m'a permis de vivre, et pour moi, je suis née à ce moment !

Mais avant mes 17 ans, j'ai été amoureuse: il y avait un petit blond dans le tram (nous n'étions pas à l'école mixte), je le regardais, ...
La première fois où je me suis dit que j'étais amoureuse, j'avais 11 ans.
C'était au mouvement de jeunesse, j'étais au camp d'été, c'était plus un jeu car toutes les filles disaient 'Je suis amoureuse d'un tel ...'
J'aurais bien pris Simon : je l'admirais et on nous prenait souvent pour des jumeaux notamment parce que nous avions la même couleur de cheveux.
Et sa mère, je la considérais comme ma mère de coeur.
Mais plusieurs filles étaient amoureuses de lui ...
Il y en avait un autre que j'aimais bien, j'étais assise à côté de lui à table, il était tout bronzé et je trouvais qu'il avait l'air d'avoir la peau toute douce.
Je me suis dit: "Cela doit être ça, je suis amoureuse" !
Au moment où je ne voulais plus être carpe (mon totem au mouvement de jeunesse), j'ai voulu changer de mouvements de jeunesse; dans ma famille, on m'a caché longtemps tout l'aspect juif, mon père est juif, pas ma mère.
Je l'ai su sur le tard, j'ai voulu en savoir davantage et j'ai quitté le mouvement de jeunesse dans lequel j'étais pour un autre.
Et je suis allée dans un mouvement sioniste socialiste, pour la première fois, j'étais heureuse en groupe.
Quand tu arrives là, tu es sur une autre planète, tu reçois un autre prénom, on danse, on chante, ...
J'arrivais dans un autre monde et là, il n'y avait pas d'exclusion.
Mon père n'aimait pas que je sois dans ce mouvement : il était antisioniste, il savait très bien que leur but était que l'on rejoigne des kibboutz.
J'ai quitté le mouvement car cela faisait trop de peine à mon père.
Je suis allée dans un dernier mouvement, l'Union des jeunes juifs progressifs, c'était très dur de s'y intégrer.
Là aussi, je suis tombée amoureuse.

mardi 2 août 2011

Un partage de lecture ...

Voilà, à plusieurs reprises, je suis tombée dans mes lectures sur ce syndrome ...
Non, il ne s'agit pas du syndrome d'Asperger, de Stockolm ou de Münchausen mais tout bonnement du syndrome de Groucho Marx ...
Groucho Marx affirmait 'Jamais je n'accepterais de faire partie d'un club qui voudrait d'un individu tel que moi pour membre'.
Si on traduit ce syndrome en amour, ce serait 'Jamais je ne pourrais aimer quelqu'un qui aurait mauvais goût au point de m'aimer.'
Cela m'a fait beaucoup sourire  ...